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    Rémi Thivel

     

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    J'ai toujours trouvé la face nord-ouest de l'Aiguille de Bionnassay fort élégante, attirant à chaque fois mon regard et mon désir lorsque je remonte l'autoroute blanche, au détour d'une courbe après Servoz. D'apparence ni vraiment raide, ni vraiment facile, un peu lointaine tout en étant proche de la voie normale du Mont Blanc, encombrée de crevasses et de séracs sans qu'ils ne paraissent vraiment menaçants, j'ai toujours remis à plus tard cette ascension, tout en sachant que mes pas m'y mèneraient un jour d'une façon ou d'une autre. L'occasion s'est présentée en cette fin août 2021 avec Kaoli Yokoyama, alors que nous projetions plutôt une longue arête mixte sur un 4000. La météo annonçant des risques d'orage, nous avons finalement choisi un style d'itinéraire plus rapide. Nous sommes partis à 4h du matin du village de Bionnassay pour finir au sommet du Mont Blanc à 14h, avec un bon petit dénivelé total de 4000 m et 30 km de distance en tout (descente par le Goûter, retour à Bionnassay à pied). La face en elle même était en bonnes conditions, avec un premier front glaciaire en glace grise mais permettant de louvoyer au moins raide, puis des pentes en neige dure louvoyant entre les crevasses. Une ascension comme je l'avais imaginée : jamais très raide mais fuyante et ne pardonnant pas l'erreur, en tout cas avec les conditions que nous avons eu, un louvoiement entre les murs de glace demandant un peu d'intuition et une belle ambiance sauvage et austère.